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CHRONIQUE N°17
22 / 01 / 24
Une chronique 5 étoiles en provenance de Belgique... Merci pour ces mots parfumés !
À VOS MARQUES, PRÊTS, RÂLEZ !
Merci Le Parfum des Mots // Blogger, Bookstagrammer // @LeParfumDesMots // Mons, Belgique
CHRONIQUE N°17 (Book Node & Simplement Pro) :
« J'ai cassé ma biscotte » de Monira Sophan de Cuadra offre une expérience littéraire satirique rafraîchissante qui fait écho aux petits tracas du quotidien. Au fil de ses voyages entre Paris et New York, l'auteure trouve un exutoire à ses frustrations en créant des saynètes humoristiques mettant en scène deux personnages opposés : Zaza, la Reine du Drama, et Yoda, l'Optimiste Spirituel.
L'essence du livre repose sur le désir légitime de se plaindre sans réserve, une entreprise à laquelle l'auteure invite le lecteur. Le déclic créatif, issu d'une simple phrase bien intentionnée, « Regarde le verre à moitié plein », devient le point de départ d'une série d'anecdotes et de plaintes en cascade. Ce recueil offre ainsi une perspective unique sur les petites frustrations de la vie quotidienne, transformées en un fil conducteur narratif divertissant.
L'originalité de l'approche de Monira Sophan de Cuadra réside dans sa capacité à exprimer le mécontentement de manière satirique, sans perdre de vue l'humour et la légèreté. Les interactions entre Zaza et Yoda ajoutent une dimension comique et contrastée, créant une dynamique engageante pour le lecteur. Les « biscottes cassées » deviennent ainsi un motif narratif, symbolisant les péripéties insignifiantes qui peuvent devenir le catalyseur d'une bonne plainte.
Le titre, « J'ai cassé ma biscotte », annonce d'emblée le ton irrévérencieux et ludique du recueil, qui se révèle être une célébration humoristique du plaisir de se plaindre. Pour les amateurs de râleries légères et bienveillantes, ce livre offre un espace où les frustrations du quotidien deviennent source de divertissement. Une lecture pleine d'autodérision qui s'adresse avec un clin d'œil complice à tous les « bons râleurs » en quête de reconnaissance.